LA GAZETTE DES ARTS N°2 MARS 2021
Rédacteur en Chef : Jean-Louis MOREL Contributions : Daniel BIGEON, Jean Balangé dit Baba, Patrice Bisson, Carina Tornatoris, Bertrand Amand, Armelle ROUSIER Photographie : Lydie Gahery, Laurence COURGENOUL




EXPOSITION 2021
PATRICE BISSON

Nous avons décidé de vous présenter d'ici à juin 2021 nos Artistes qui seront présents. Quelquefois, c'est juste un tableau, une autre fois un texte ou encore une présentation plus poussée et parfois même un lien informatique pour mieux les découvrir.
Bonne découverte.
"
Autodidacte normand né en 1956, Patrice Bisson dessine depuis sa plus tendre enfance. Au collège, il suit les cours d’un professeur artiste-peintre Pierre LASNE , qui lui donne le goût d’exploiter son don naturel pour le dessin. Par la suite, ses études l’entraînent vers le dessin industriel. Il apprend la précision du trait, sa finesse, et la perspective.
En 1980, il découvre la peinture à l’huile, avec ses difficultés mais aussi sa magie. Dès lors, il n’arrête plus de peindre et consacre tous ses loisirs à cette passion dévorante.
Il affectionne la pratique de l’aquarelle et de l’encre de chine depuis une vingtaine d’années.
"
14400 SAINT VIGOR LE GRAND
Son style dans ses toiles et aquarelles est reconnaissable par ce qu’il nomme « les marque-pages » ou « les fenêtres », à travers lesquels il offre deux ambiances d’un même paysage : heures différentes d’une même journée ou saisons différentes.Comme une notion du temps qui passe sur le paysage .
L’amour des vieilles pierres le pousse à explorer les sites oubliés, dont les atmosphères suscitent son imagination. La nature, bien sûr, est également une source d’inspiration.






GALERIE PLACE DES ARTS
DU 19/03 au 31/03 2021
CARINA TORNATORIS & une dizaine d'autres Artistes EXPOSENT LEURS TRAVAUX
INVITEE D'HONNEUR
MARIE LEMOINE
POINT DE VUE

Maltraitance.
(Peinture à l'huile sur toile de lin, 65X54 cm)
La première fois que j'ai vu un visage masqué (ce devait être dans une pharmacie) a été pour moi un choc. Et un choc tout à fait désagréable. Un choc choquant.
Oh, bien sûr, j'avais déjà aperçu des visages masqués auparavant. Mais cela avait été dans un contexte bien particulier, dans la salle d'opération d'un hôpital par exemple.
Sinon, pour moi, les gens qui se masquaient le visage le faisaient, eh bien, pour cacher, dissimuler leurs vilaines intentions et ainsi pouvoir agir et se comporter d'une façon telle qu'ils n'auraient jamais osé le faire à visage découvert. Des visages masqués, d'accord, mais alors dans des films de gangsters ou bien encore dans des westerns.
Mais là, depuis mars 2020, des gens masqués dans les magasins et bientôt partout, dehors, dans les rues, dans les voitures, à vélo même, et jusque dans les foyers, dans les familles ! Le cauchemar d'une hystérie collective frappant, par la peur, la quasi-totalité d'une population ayant choisi de croire et obéir à un immense mensonge prétextant la prévention sanitaire contre une épidémie provoquée par un virus somme toute pas plus dangereux qu'une banale grippe.
Et puis les enfants...
Le choc des chocs a été quand, passant devant la cour de récréation d'une école – ce devait être fin mai 2020 – j'ai vu, de mes yeux vus, tout un groupe d'écoliers et de lycéens jouant au ballon, chacun affligé d'un masque sur le visage. Alors là, j'ai dû me frotter les yeux pour croire ce que je voyais. Tout d'abord, un sentiment de malaise qui se transforma en colère et révolte devant un spectacle aussi aberrant qu'intolérable.
Et comment toute sensibilité humaine pouvait-elle ne pas être heurtée par ça ?
A cette époque, je ne disposais encore d'aucune information médicale expliquant l'inutilité et la dangerosité des masques et, ce qui plus est, concernant les enfants.
Cependant je ressentis spontanément un choc, disons « esthétique », un peu comme face au constat d'une pollution ou d'une dysharmonie défigurant un beau paysage naturel, et donc vivant, cela par l'implantation, ô combien regrettable, de quelque monstruosité « cubiste » bétonnée ou autres. Constat, hélas devenu chose courante... car combien de fois, lors de mes multiples séances à « peindre sur le motif », ai-je dû gommer la laideur pour ne vouloir garder que la beauté naturelle de ce qui vit, ruisselle et palpite devant mes yeux émerveillés !
Et là :
« Au secours, voilà qu'ils s'en prennent à nos enfants ! »
Que l'on me permette de reprendre ici les termes des docteurs Nicole et Gérard DELEPINE* qui alertaient les Français dans un poignant article paru dans France-Soir en août 2020. Ces deux authentiques médecins engagés dans la vérité ont, durant toute cette « arnaque du Covid », inlassablement apporté de multiples et précieuses informations en utilisant la presse libre, si rare de nos jours, pour tenter de réveiller le simple bon sens chez ceux qui, comme moi-même, ne possèdent qu'un strict minimum de connaissances médicales et scientifiques.
Mais le seul bon sens - celui qui nous fait dire Oui à la vie et Non à tout ce qui va contre elle – ainsi que le battement d'un cœur vivant au fond de soi, ne devraient-ils pas suffire pour rejeter une telle infamie et s'offusquer devant la véritable maltraitance infligée au frais minois d'un visage enfantin masqué ?!
C'est ce que j'ai voulu exprimer dans cette peinture. Et c'est ce que j'avais vraiment envie de dire à ma façon, ne sachant guère argumenter autrement qu'en griffonnages et coloriages...
Bertrand Amand, février 2021.
PS Cette peinture sera peut-être classée, suivant notre jargon artistique, dans la catégorie des « trompe l'œil ». Pour moi qui n'ai nullement l'intention bien évidemment de tromper qui que ce soit par mes peintures mais simplement de jouer avec d'éventuelles illusions d'optique, ce terme, « trompe l'œil », révèle véritablement le phénomène d'inversion totale dans laquelle l'humanité est tombée et ce dans tous les domaines et même celui artistique.
*Dr N. Délépine : pédiatre, cancérologue, et G. Délépine : chirurgien oncologue.

